Pour bien connaître son département et sa région, il faut s’intéresser à son histoire, sa géographie, sa culture, son patrimoine et le plus simple, sa gastronomie !
Pourtant nous sommes souvent tentés, dès que l’occasion se présente, d’aller voir un peu plus loin, délaissant ainsi les curiosités locales, en prétextant une prochaine visite, étant donné que, justement, ce n’est pas loin !
Selon Wikipédia, il y a 186 sites touristiques dans l’Yonne, dont des châteaux, des musées, des églises, des parcs et des vignobles.
Et vous, connaissez-vous bien notre département de l’Yonne ?
Retrouvez ici quelques personnages, lieux et curiosités de l’Yonne.
(Cette page s’étoffera au fil du temps)
P ou L | Thèmes : personnages ou lieux |
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P1 | La Grotte du Père Leleu. Le père Leleu était un ermite qui vivait dans une grotte à Saint-Moré, dans l’Yonne. Il était né à Paris en 1836 et avait participé à la Commune de Paris en 1871. Après avoir été emprisonné puis exilé, il avait voyagé en Algérie et en Suisse avant de s’installer à Saint-Moré en 1886. Il travaillait comme terrassier dans une carrière d’ocre puis comme fouilleur archéologique avec un abbé. Il vendait aux touristes des objets préhistoriques qu’il trouvait dans sa grotte ou qu’il fabriquait lui-même. Il avait un aspect sauvage avec ses longs cheveux et sa barbe noire, ce qui lui valait le surnom d’homme préhistorique. Il était aussi connu pour son caractère original et ses opinions politiques radicales. Il attirait la curiosité des visiteurs qui venaient le voir dans sa grotte et qui achetaient ses cartes postales. Il est mort mystérieusement dans sa grotte le 26 janvier 1913. Sa mort a suscité une controverse entre les journaux qui avançaient des thèses différentes : accident, suicide ou meurtre. Son corps a été enterré au cimetière de Saint-Moré où sa tombe est toujours visible. ![]() |
L1 | Les légendes de la Fosse Dionne à Tonnerre La fosse Dionne est une source mystérieuse située à Tonnerre, dans l’Yonne. Elle est connue pour son débit important, sa couleur bleu-vert et sa profondeur inconnue. Plusieurs légendes ont été inventées pour expliquer son origine et son mystère. Voici quelques-unes de ces légendes : La légende du basilic : selon cette légende, un serpent monstrueux appelé basilic vivait dans la fosse et tuait les gens par son regard mortel. Un jour, saint Jean l’Aumônier, le fondateur de l’hôpital de Tonnerre, décida de le combattre. Il creusa à l’endroit où se trouvait le serpent et fit jaillir une source qui noya le basilic. La légende des sous du diable : selon cette légende, le diable voulait tenter un enfant en semant des pièces d’or sur la route. L’enfant ramassa les pièces et les apporta à saint Jean l’Aumônier qui reconnut le piège du malin. Il jeta son manteau dans la fosse pour recouvrir les pièces qui gisaient au fond. Le diable, furieux, se précipita dans la fosse avec sa monture et disparut dans un trou sombre qui s’ouvrit au fond de la source. La légende du chevalier : selon cette légende, un chevalier amoureux d’une dame de Tonnerre fut tué par son rival jaloux qui le jeta dans la fosse. Son corps ne fut jamais retrouvé mais on dit que son âme hante encore les lieux et qu’on peut entendre son soupir ou voir son reflet dans l’eau. ![]() |
P2 | Jean COUSIN Peintre, sculpteur, graveur. Né à Soucy (Yonne) Nous connaissons presque tous le Square Jean Cousin à Sens, un parc très agréable à la belle saison, bien ombragé et joliment fleuri. Une statue de Jean Cousin semble veiller sur ce lieu, dont les allées sont si bien dessinées. Mais qui était donc Jean Cousin, ce natif de l’Yonne ? Jean Cousin l’Ancien est né à Soucy, près de Sens, vers 1503. Il a appris la peinture et la gravure à Paris et à Fontainebleau. Il a travaillé pour le roi François Ier et son successeur Henri II. Il a réalisé des peintures religieuses, mythologiques et historiques, ainsi que des portraits, des vitraux et des tapisseries. Il est considéré comme le premier grand peintre français de la Renaissance. Parmi ses œuvres les plus célèbres, on peut citer Eva Prima Pandora (1549), qui représente le premier nu féminin de la peinture française ; Le Jugement dernier (1550), qui montre l’influence de Michel-Ange ; Les Bergers d’Arcadie (1560), qui illustre le thème pastoral ; et les décorations pour l’entrée d’Henri II à Paris en 1549. Jean Cousin l’Ancien a également écrit deux traités sur la perspective et le portrait, qui témoignent de sa maîtrise technique et théorique. Il a eu un fils, Jean Cousin le Jeune, qui fut aussi un peintre renommé. Jean Cousin l’Ancien est mort à Paris après 1560. Son œuvre a été redécouverte au XIXe siècle et admirée par les romantiques. ![]() |